LE PARDON THÉRAPEUTIQUE
La liberté, l’autonomie semblent être des désirs fréquents, courants. Toutefois, nous savons qu’il peut être difficile de se libérer de nos chaînes et que, même si nous nous sentons globalement bien dans notre vie, nous recherchons parfois ce qui pourrait nous mener à une certaine plénitude.
Le Pardon Thérapeutique est un moyen de nous y aider en dépassant nos traumas.
Le trauma, définition.
Pour comprendre ce qu’est le trauma, voici un extrait d’un site canadien très intéressant: https://acsmmontreal.qc.ca/news/trauma-et-evenement-traumatique/
» Le trauma est une réalité subjective interne, d’ordre psychologique
Puisque interne, cette réaction traumatique, qu’on appelle couramment trauma, sera déterminée par des facteurs intrapsychiques, familiaux, culturels, religieux et socio-politiques.
« Les défenses psychiques mises en place dans la réaction traumatique ne visent pas uniquement la survie de l’être et sa maîtrise de la situation, mais représentent, de manière également vitale, un compromis entre le besoin de reconstituer, de rétablir la continuité du vécu et celui, tout aussi violent, d’extraire l’événement traumatique de cette continuité. »
Certains nous disent que la naissance est en elle même un trauma et l’éducation est un trauma de type 2: On parle de trauma de type 2 quand l’événement à l’origine des troubles s’est répété, lorsqu’il a été présent constamment ou qu’il a menacé de se reproduire à tout instant durant une longue période.
L’éducation, un trauma,
Nous sommes uniques mais passons notre temps à vouloir être comme tout le monde, voilà l’une des cause de notre mal être.
Pour nous adapter, nous avons créé un personnage fictif superficiel mais nous avons tous quelque chose d’unique. Cette singularité précède notre naissance biologique. Toutes les femmes qui ont été enceinte le savent car elles ressentent le caractère et la personnalité de l’enfant dès les premiers instants.
Nous sommes tous sous le coup d’inscription traumatique dans le sens où nous avons du nous conformer à des situations éloignées de qui nous sommes. Nous avons créé un moi social, fictif pour pourvoir effectuer ce « vivre ensemble. »
A la naissance, nous sommes dépendants encore des personnes qui nous entourent et nous sommes prêts à beaucoup de compromis pour nous faire aimer, accepter. Nous répondons aux injonctions qui sont : sois fort, fais des efforts, dépêche-toi, fais plaisir et sois parfait.
Et si nous n’y répondons pas, nous nous retrouvons face aux 5 blessures dont Lise Bourbeau nous a parlé dans de nombreux livres : trahison, injustice, abandon, rejet, humiliation.
L’enfant doit maintenir un niveau d’attention pour répondre à ce qui n’est pas naturel », à cet amour qui n’est pas inconditionnel. Je vous rappelle en effet que les punitions font encore grandement partie des modes d’éducation.
Nous devons donc nous protéger de ce qui peut faire mourir et pour l’enfant c’est le manque de regard qui peut faire mourir; l’enfant fera tout pour avoir ce regard et donc avoir des comportements traumatiques.
Concrètement, comment cela se passe t-il?
Si nous nous confrontons à une mémoire désagréable, le cerveau réagit en fonction de ce qu’il connait du passé. Or, consciemment, nous ne pouvons pas traiter l’ensemble les 4 milliards d’informations que nous recevons. L’inconscient a donc un rôle très important.
Le trauma est la répression de toute ou partie de la charge émotionnelle liée à un événement: Si j’ai très peur en échappant à un accident, les éléments de cet accident seront inscrits (les couleurs, la date…). Ces inscriptions traumatiques sont des informations qui provoquent l’hypervigilance : le cerveau vérifie en permanence s’il n’y a pas présences d’éléments de l’évènement à l’origine du trauma.
Tant que nous n’avons pas pris conscience, mis en lumière ce qui cause nos blocages et modifié notre charge émotionnelle, le cerveau fonctionnera ainsi. Nous sommes en réaction par rapport aux inscriptions neuronales que nous avons.
Les inscriptions traumatiques sont dans le cerveau limbique ou émotionnel. C’est pour cela qu’ils sont à traiter au niveau neurologie et non psychologique, nous dit Romeo Cournal,le créateur de la méthode.
Le cerveau limbique n’utilise pas le langage, il traite information grâce à une activité magnétique et neurochimique. On dit souvent que l’inconscient est comme un enfant de 7 ans mais c’est plutôt une machine avec laquelle on ne peut raisonner, seul le néo cortex le peut et ci, il est hors sujet.
Parler ne fait pas de mal mais peut aussi très bien ne servir à rien quand il s’agit de trauma. En effet, on ne se raisonne pas émotion.
Le pardon thérapeutique en pratique
Il permet la fonctionnalité du cerveau en le reprogrammant.
S’il n’y a pas de reprogrammation, le cerveau va toujours donner les mêmes informations, refaire les mêmes circuits et nous referons les mêmes erreurs. Par exemple; si votre cerveau vous empêche de vous détendre, vous pourrez essayer par tout moyen, vous n’y arriverez jamais si vous ne vous êtes pas reprogrammé.
Le trauma vient de la façon avec laquelle nous avons ressenti tel ou tel évènement, cette réaction est très personnelle et c’est en cela que nous sommes responsable de ce que nous ressentons et ce qui nous revient.
Le pardon existe depuis 12 ans via son créateur Roméo Cournal, formateur en neurosciences appliquées. Je l’ai moi-même pratiqué et j’ai vu les bénéfices très rapidement.
Il peut être réalisé envers une personne ou une situation. Nous mettons le cerveau dans un état d’onde permettant de recevoir une nouvelle information.
Les bénéfices du pardon thérapeutique
- Grâce au pardon thérapeutique, vous redeviendrez l’être unique que vous avez toujours été. Vous pourrez vivre votre individualité dans le bonheur.
- Il permet de sortir des conditionnements et des jugements normatifs.
- Il rend autonome.
- Nous vivons la vie libéré, avec ses 5 sens, pleinement.
Pour tout rendez vous, ou renseignement plus spécifique, n’hésitez pas à me contacter :orelyogi@gmail.com, 06 46 15 34 43 , https://www.massage-yoga.net/les-pratiques-energetiques-et-les-fleurs-de-bach/